Les dits de la Huppe

echos des sept vallées

A quoi servent les religions?

Le mot religion vient du latin « religare » qui veut dire “relier”, “unir”.
La religion est le cadre idéologique, culturel, sociologique, voire sensitif qui sous-tend toute société face à un inconnu. 

De cette religion découle les formes du droit et de la gouvernance, mise en place par les sociétés humaines, ainsi qu’une grande part de leur infrastructure. Sur un plan historique, la religion a été l’un des moteurs les plus puissants du changement d’attitude et de comportement de l’homme. Un des rôles essentiel de la religion, fût d’unir des peuples et des pays différents dans une même foi, faisant ainsi avancer les arts, la science et les consciences. Le message religieux, selon la racine du mot religion, serait un message d’unité, de lien, d’adhérence, en provenance de l’inconscient (tant personnel que collectif) ; seules les lois sociales et les coutumes auraient différé au cours des nécessités du temps.
Les religions ont été inventées quand l’humanité ne disposait pas de moyens pour assurer un ordre sociétal d’une part, quand les connaissances scientifiques ne pouvaient expliquer nombre de phénomènes naturels et des grandes problématiques de la vie ; cela entretenait une peur indicible face à l’inconnu au plus profond de la nature humaine.
Le fait religieux est ainsi venu pallier un vide, un laisser-aller, voire un laisser-faire :  un contrôle collectif était devenu nécessaire au regard des impératifs du contrat social, d’une société donnée. La religion est d’abord un outil politique, avant d’être un outil sacré.

La religion permet en effet d’assurer auprès de ses fidèles, une coercition efficace fondée non pas sur la raison, mais sur la peur, dans un but qui n’est pas a priori hostile. Il ne faut pas imaginer la religion, comme un complot destiné à brider la vie des individus. Il faut la concevoir comme le moyen de protéger ses fidèles dans une période où il n’y avait aucun autre moyen d’expliquer autrement que par une créature divine, le danger de certains comportements.
Par exemple, le Carême au Moyen-Âge survient à la période où les récoltes étaient le plus faibles, et il s’agissait pour l’église d’éviter les famines et de préserver la vie des sujets, sur le fondement de motifs sacrés. Il en va de même pour la religion musulmane, au sein de laquelle l’interdiction de manger du porc s’expliquait par l’absence de normes sanitaires, rendant cet animal extrêmement toxique pour quiconque voulant en manger certaines de ses parties.

Il fallait ainsi le justifier, non pas sur le fondement d’arguments rationnels (qui ne sont pas perçus par ces populations aux consciences archaïques), mais sur le fondement d’arguments sacrés pour leur donner une valeur dogmatique, et donc dangereuse en cas de transgressions.
Le respect de tels dogmes religieux vient d’abord de l’attitude des croyants eux-mêmes, et la culpabilité qui découle de leurs déviances, une affaire alimentée par leur propre conscience. Il n’y avait dès lors nul besoin de caméras, de micros, ou d’un attirail quelconque pour s’assurer que chacun respectait les commandements divins, il suffisait d’y croire pour craindre le courroux de son dieu, nonobstant sa religion.
Cependant (cf: la parabole de la cuisinière et de l’os à moelle1), de tels dogmes et « quasi-procédures » fondés pour une époque donnée, dans un lieu considéré, s’avèrent obsolètes et inappropriés en lieux et époques différentes : alors, seuls les conscience encore en enfance peuvent y ajouter foi et en procéder dans leur vie quotidienne. Faire un parallèle avec le concept de religion est dévastateur : certaines ne sont que des orthopraxies vides de sens…
Apparait alors le danger de l’enfant/adolescent ne maitrisant ni son corps émotif, ni son corpus mental qui voudra imposer au collectif ses propres limitations : nous y sommes…

De ce fait, l’apparition des religions (et leurs formes, concepts et variantes) s’explique par les impératifs politiques du contexte qui concourt à leur apparition. Le rôle social joué par les différents cultes a été le moteur de toutes les civilisations sans exceptions, que ce soit la civilisation athénienne à la civilisation indienne, sumérienne, européenne …
Chaque religion est d’ailleurs formée dans le terreau de son époque et de sa situation géographique. Les accointances entre religions, histoire, langues, patrimoines, sont réelles, et elles nous permettent de comprendre la religion comme un état de culture, et non comme un état de nature.
Il est intéressant d’étudier, dans ce cadre, les liens entre religions et développement technologique des sociétés : elles permettent de mettre en évidence comment la religion a changé au regard de l’apparition de la science, et comment son utilisation à des fins politiques permet d’assurer bien plus facilement l’ordre social d’une société quand elle est fondée sur un tel ordre moral.

Mais les valeurs spirituelles sont éternelles, les mots et la syntaxe ont varié, mais l’enseignement essentiel tourne autour du principe de base, à savoir que chacun doit traiter les autres comme il aimerait être traité lui-même, et que l’inconnu doit être affronté, donc connu, ou à minima, appréhendé. Chacun de ces moments historiques d’émergence de « se-disant » messagers ont été les bornes topologiques qui ont déclenché un nouvel élan spirituel, et stimulé la remise en cause personnelle et le progrès social.

  1. parabole de l’os à moelle
    L’histoire de devoir couper l’os à moelle pour qu’il rentre dans un four trop petit remonte à une époque où les cuisinières devaient faire preuve de créativité pour s’adapter aux contraintes de leur cuisine. Face à des fours de taille limitée, les cuisinières ont développé l’habitude de découper certaines pièces de viande, comme l’os à moelle, pour les adapter à la taille du four.
    Cette pratique est devenue une tradition culinaire transmise de génération en génération, où chaque cuisinière a sa propre méthode pour préparer et cuisiner les aliments en fonction des équipements disponibles. Ainsi, couper l’os à moelle pour le faire rentrer dans un four trop petit est devenu une astuce pratique et efficace pour garantir une cuisson optimale et savoureuse de ce met délicat.
    Cette habitude des cuisinières a perduré au fil du temps, témoignant de leur ingéniosité et de leur savoir-faire en cuisine. C’est une illustration de la façon dont les traditions culinaires se transmettent et s’adaptent aux contraintes du quotidien.
    Par contre le souvenir semble s’en être perdu, et la procédure de coupe est devenu un dogme culinaire incontournable que des générations de cuisinières se sont transmises, alors que les conditions initiales ont disparu (les fours sont bien plus grand dorénavant), et en rendent la nécessité obsolète. ↩︎

26 mars 2024 Posted by | Anthropologie, Art, Politis, Religion, Spiritualités, Valeurs | | Laisser un commentaire

Que choisirez-vous?

Au delà de la compassion que tout « humain » devrait ressentir face à cette irruption récente des forces du mal…
Se plaindre et pleurer face à eux est inutile …
Le propre du « mal » est de pratiquer l’ignominie en avertissant de ce qu’il va faire, et d’en renvoyer la faute sur la victime.
Vous en trouverez le substrat dans leur « constitution » et dans leur se-disant « livre saint ».
Les primates psychotiques se complaisent de la détresse de leurs victimes, 
.alors à quoi bon leur donner ce plaisir : la seule réponse est de les combattre les yeux ouverts.

Différencier les niais constituant leur armée est quasi impossible : ceux-ci ont donc choisi leur camp par faiblesse, lâcheté, ignorance… ils sont coupables, collectivement coupables.
Puissent-ils apprendre cette leçon pour leurs prochaines vies, sous peine de redescendre dans l’échelle évolutive de la conscience.
Vous étiez averti depuis des années que ce troisième totalitarisme adviendrait (après le nazisme, le communisme, …)
Les non musulmans ignorent totalement la vérité de l’islam : les musulmans sanctifient la violence et la mort et cherchent à l’occulter par tous les moyens.
Leurs textes et lois forment un corpus procédural obligatoire, le raisonnement personnel et l’éthique intérieure leurs sont interdites (même si certains parmi eux, plus éveillés, favoriseront celle-ci au détriment des injonctions « sacrées », mais sans le dévoiler publiquement (trop dangereux).
Les musulmans se trouvent en permanence obsédés par la guerre sainte qu’ils appellent le jihad dans la voie d’Allah. Ce jihad fait partie intégrante de leur croyance, de leur comportement comme de leur vie quotidienne.

Le Coran est clair :
Les mécréants sont « ceux qui ne croient ni en allah ni au jour dernier, n’ interdisent pas ce qu’allah et son prophète ont défendu ».
Il ordonne clairement à ses adeptes, les croyants musulmans, de « saisir les mécréants et de les tuer partout où ils les rencontrent ».
Le Coran foisonne de ces versets qui exhortent à tuer, notamment les juifs et les chrétiens.
Ne croyez point ceux qui vous tenteront de vous affirmer le contraire : vérifiez par vous-mêmes
Le fond de leur livre, est une loi obligatoire, administrative, juridique, politique, …totale, applicable en tout temps, en tous lieux, irréformable par essence.
Voici quelques extraits :
Sourate V, 51: O vous qui croyez! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis, est des leurs. Dieu ne dirige pas le peuple injuste.
Sourate II, 191 : Tuez les partout où vous les rencontrerez ; chassez-les d’où ils vous auront chassés. La sédition est pire que le meurtre.
Sourate XLVII.4
Lorsque vous rencontrez les incrédules, frappez-les à la nuque jusqu’à ce que vous les ayez abattus : liez-les alors fortement.
Sourate IV, 84 . Combats donc dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi-même, et incite les croyants (au combat) Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition.
Sourate IV, 89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur.
Sourate IV, 95. Ne sont pas égaux ceux des croyants qui restent chez eux – sauf ceux qui ont quelques infirmités – et ceux qui luttent corps et biens dans le sentier d’Allah. Allah donne à ceux qui luttent corps et biens un grade d’excellence sur ceux qui restent chez eux. Et à chacun Allah a promis la meilleure récompense; et Allah a mis les combattants au-dessus des non-combattants en leur accordant une rétribution immense ;
Sourate VIII, 39. Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s’ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu’ils oeuvrent.

L’islam et ses adeptes sont pris dans une boucle infernale et mortifère : le coran serait divin, valable en tout temps en tous lieux, pour toute l’humanité…
Ce dogme est la pierre de touche qui permet de reconnaître le totalitarisme ultime (prendre possession de corps, des émotions, des esprits, des liens, des procédures de vie, de l’âme…)

Tout ce qui y est écrit (en fait par les rédacteurs d’abd el malik vers 800 AC ) doit être mis en oeuvre pour plaire à leur dieu-diable.
La lumière solaire de la conscience est transformée/polluée par le reflet de leur dieu-lune.
Le texte ne peut être ni modifié ni adapté… (exit les mutazilites) : donc ce qui semble être inadapté à la réalité présente doit perdurer envers et contre tout.
C’est une tentative d’enfermement et de pourrissement de l’âme humaine :
Seuls les êtres aux yeux ouverts résisteront

encore quelques joyeusetés…
Chapitre 9 verset 29
Combattez, tuez tout homme qui ne croient pas en Allah, Dieu des musulmans »
Chapitre 31 v 61, c’est la charia !
Qu’ils soient maudits, tuez-les partout où vous les trouverez, impitoyablement
Chapitre 47 V 4
En ce qui concerne les malheureux chrétiens, ce sont des infidèles, lorsque vous les rencontrez, « tuez les afin de faire un grand carnage »
Sourate IX, 123
Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous. Et sachez qu’Allah est avec les pieux.
Sourate XXXVII, 4 
Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage , et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.
Tout ce fatras n’est qu’ injonctions destinés à manipuler des esprits en enfance, sous peine d’enfer éternel : en fait la peur règne dans leurs coeurs.
Tout est dit : voici sans doute maintenant venu les temps du grand crible, de la séparation…

Que choisirez-vous?

17 octobre 2023 Posted by | Religion, Valeurs | , , , | Laisser un commentaire

Le riad est la représentation du paradis

L’architecture traditionnelle des riads présente un plan carré avec une fontaine centrale, irriguant quatre quartiers de végétation (y trônent les quatre arbres sacrés). Un vrai riad se veut l’image du paradis et de son jardin d’Eden.

Selon l’Ancien Testament, le jardin d’Eden était traversé de quatre fleuves ayant tous la même source :

« Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. Le nom du second fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel ; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. » Genèse 2

Le paradis (du persan pairi-daéza : “jardin clôturé”) désigne le lieu où les âmes jouissent de la paix et du bonheur éternel. Dans la tradition judéo-chrétienne, ce lieu est sur Terre : il est devant nous, autour de nous, en nous, pour peu que nous sachions le voir. Ce paradis correspond au Royaume de Dieu. Un royaume qui, selon Jésus, est « au-dedans de nous » : il faudra donc procéder à un changement en soi afin d’être en mesure de voir le paradis qui nous entoure et qui nous tend les bras.

Les murs ou clôtures du jardin séparent ceux qui sont à l’intérieur (ceux qui sont en mesure de voir la réalité, c’est-à-dire la beauté et la perfection du monde) de ceux qui sont à l’extérieur (les êtres non-conscients, non-éveillés ou illusionnés). Ces derniers sont à l’image d’Adam et Eve qui, en croquant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ont voulu posséder la connaissance pour eux-mêmes, par orgueil et curiosité malsaine. Ceux-là voient le bien et le mal partout.

Ceux qui se trouvent dans le jardin d’Eden se tiennent près de l’Arbre de Vie (qui trône au centre, voir Genèse 2, 9) et dont l’emplacement correspond aussi à la source des 4 fleuves. Cette tradition a été reprise, en étant édulcorée par l’islam à l’usage de ses populations plus frustres… Dans le Coran, le paradis est traversé de quatre fleuves d’abondance ne se tarissant jamais (eau, lait, vin, miel), et dont les usages sont plus sensuels : 

« Il y aura là des ruisseaux d’une eau jamais malodorante, et des ruisseaux d’un lait au goût inaltérable, et des ruisseaux d’un vin délicieux à boire, ainsi que des ruisseaux d’un miel purifié. Et il y a là, pour eux, des fruits de toutes sortes, ainsi qu’un pardon de la part de leur Seigneur. »

coran 47, 15

le jardin de Dar_Ba_Mohammed_Chergui à Fes

Les quatre fleuves du jardin d’Eden symbolisent l’ordre et la perfection qui coulent dans toute chose. Voir les quatre fleuves, c’est voir le paradis en tout, c’est prendre conscience. Ils irriguent la terre, ils la fécondent, la nourrissent, l’ordonnent. Ainsi, les fleuves d’Eden peuvent être vus comme l’Esprit qui nourrit et organise la matière, ou encore l’énergie qui ordonne le chaos.

L’ eau coule, la matière inerte s’anime, s’active, et finit par prendre conscience d’elle-même. L’eau symbolise la connaissance, lrégénérescence, la vie nouvelle, elle est signe de régénération spirituelle. Boire à la source, fontaine de vie éternelle, c’est se recentrer, c’est oublier son ancien moi et ouvrir son coeur.

Percevoir les quatre fleuves du jardin d’Eden, c’est réintégrer le paradis perdu.

un exemple : le Riad Toyour (dit riad des oiseaux) à Fes

8 juillet 2022 Posted by | Politis | Laisser un commentaire

La résistance spirituelle

Dans cet essai, l’auteur analyse La résistance spirituelle : la seule attitude responsable pour faire face aux immense défis éthiques, environnementaux et humains d’une planète des hommes d’aujourd’hui déboussolée et malade physiquement, biologiquement et spirituellement. »
Facile de dire : « Tout fout le camp ». Moins facile de dire : « On fait quoi ? » Et encore moins facile de s’engager. Norbert Calderaro nous l’avait pourtant dit : « Une bonne manière de parvenir à l’harmonie est d’harmoniser le “dire” et le “faire” ».

La spiritualité sauvera notre humanité qui s’abîme dans le matérialisme.

Mais ce livre n’est pas un ouvrage de théologie, c’est presque un guide pratique. L’auteur nous dessine même la boussole salvatrice, qu’il appelle la Rose des Vents spirituelle :

Résistance spirituelle - Norbert Calderaro

« Poétiquement, symboliquement, on pourrait encore dire qu’Amour et Vérité, Justice et Paix, constituent les quatre branches du svastika ou de la croix grecque qui s’enroule en spirale et correspond au mouvement même de la vie spirituelle humaine ».

L’auteur montre comment [Amour et Vérité] interagissent, de même que [Paix et Justice], comment tout cela interagit, que l’un ne va pas sans l’autre. Il n’y a pas de Vérité sans Amour, pas de Justice sans Paix, pas de Paix sans Amour. De même que la boussole nous montre le Nord, le Pôle hyperboréen, la Rose des Vents spirituelle nous montre l’Amour.

Cette Rose des Vents spirituelle est en mouvement

L’Amour conduit à la Paix qui nous conduit à la Justice via la Vérité, elle-même émanation de l’Amour. L’auteur va plus loin encore et évoque la charité, la liberté : « La liberté est la ressemblance avec celui qui est sans maître et souverain, ressemblance qui nous a été donnée par Dieu à l’origine. »
Notre monde est devenu entièrement marchand, puisqu’on peut tout acheter :
des politiciens bien sûr, mais aussi des électeurs, des milices, des journaux, des bébés, des organes humains, l’argent qu’on achète avec de l’argent, etc.
Pas vraiment tout ! Car l’Amour ne s’achète pas, et par suite ni la Paix, ni la Vérité, ni la Justice. L’Amour comme le dernier rempart face à la barbarie qui nous menace.

L’amour, ultime bastion de résistance ?

Il s’agit donc d’un livre qui éclairera toutes celles et tous ceux qui se posent cette question : « Que faire face à ce tourbillon décadent ? » La réponse tient en un mot : « Aimer ». Aimer d’amour.
L’auteur cite saint Paul : « Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir les manœuvres du diable. Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, les principautés, les souverainetés, les esprits du Mal qui sont dans les régions célestes. Pour cela prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon. Prenez le casque du Salut et le glaive de l’Esprit. » (lettre de saint Paul aux Éphésiens, 6,11−17).
C’est époustouflant d’actualité.

Cette résistance spirituelle n’est pas réservée aux Chrétiens, nous dit encore Norbert Calderaro : « Ces quatre valeurs spirituelles essentielles se retrouvent dans toute tradition religieuse authentique, dans toute philosophie digne de ce nom ».
« Prendre du recul, c’est prendre de l’élan. »
Prendre du recul, c’est chercher la Vérité et donc l’Amour.

La résistance spirituelle de Norbert Calderaro
Éditions Harmattan
Date de publication : 25 juin 2020
ISBN : 978−2−343−20275−4

20 février 2021 Posted by | Spiritualités | Laisser un commentaire

Être agnostique

Être agnostique c’est refuser de croire ce que la raison, la logique n’expliquent pas, ou ne démontrent pas formellement.
L’agnostique ne croit pas, il comprend, démontre mais il ne croit pas.
Pour l’agnostique, paradoxalement, l’athée est un « croyant », l’athée croit qu’il n’y a pas de dieu.
L’agnostique considère qu’affirmer qu’il n’y a pas de dieu est un acte aussi irrationnel qu’affirmer qu’il y en a un (ou plusieurs). Il y a donc autant de différence, pour un agnostique, entre lui et un athée qu’entre lui et un croyant. Le croyant et l’athée sont tous les deux liés par la croyance en une affirmation et en son contraire.
L’agnostique se contente de dire simplement: l’évolution a doté l’espèce humaine d’un état particulier appelé conscience, « je sais que j’existe », et cet état de conscience conduit l’être humain, en général, à se poser les questions bien connues: d’où est-ce que je viens? Qui je suis? Vers où je vais?

L’agnostique s’en tient donc, à un instant t, à ce que la raison, la logique, la science lui permettent de savoir, de comprendre.
Pour le reste l’agnostique se contente de répondre « dans l’état actuel de nos connaissances » je ne sais pas, je ne sais rien, je ne connais même pas le chemin ».
C’est une attitude d’une très grande humilité qui s’oppose à l’orgueil du croyant qui, lui, sait: sa foi, une parmi d’autres, lui donnant toutes les réponses.
Alors qu’ être agnostique, c’est douter, sans cesse.

L’agnostique par ailleurs reconnaît évidemment à chacun le droit intangible de croire ce que bon lui semble, mais l’agnostique dénie à qui que ce soit le droit de lui imposer quoi que ce soit au nom de quelque religion que ce soit.
A une époque où on feint de ne plus savoir très bien ce qu’est la laïcité l’agnostique rappelle utilement que toutes les religions, sans exception, ont toutes un projet de société qu’elles entendent faire aboutir en s’appuyant sur les croyances de leurs fidèles.
La laïcité, elle, établit clairement que les croyances sont exclusivement du domaine de la personne, du domaine privé et donc que tout élu du peuple, quelles que soient ses propres convictions, ne peut dans l’exercice de son mandat y faire référence ou pire s’en inspirer pour décider.
L’agnostique s’en tient à des considérations très claires: je ne sais rien mais je constate que vivre est difficile et que le doute est douloureux; si croire à quelque chose ou quelqu’un vous aide, croyez, mais ne venez pas, au nom de votre croyance, même si une église, quelle qu’elle soit, vous a persuadés que vous êtes plusieurs, que vous êtes même très nombreux à partager la même, ne venez pas, ne tentez pas de m’imposer quoi que ce soit au nom de vos croyances, de vos tabous, de vos pré-jugements.
L’agnostique n’a nul besoin de la promesse d’un quelconque paradis ou de la crainte d’un non moins quelconque enfer pour construire une morale.
La morale de l’agnostique se construit sur un constat de départ: la question n’est pas de savoir qui nous a mis sur ce misérable rafiot de l’espace, ni dans quel dessein, le problème que nous avons à résoudre c’est que faire pour que cet pour que cet espace de temps, que nous appelons la vie d’un être humain, que faire pour que ce temps se passe au mieux, intellectuellement et physiquement, pour le plus grand nombre possible, dans une totale liberté de croyance.
Etre agnostique n’est pas être matérialiste, loin s’en faut, parce que c’est aussi aimer les autres, mais sans condition, sans préalable, et c’est par dessus tout aimer la liberté, celle de chacun.

L’honneur des agnostiques, leur fierté c’est de n’avoir jamais fait de mal à quiconque au nom de leurs convictions puisque que leur seule conviction est qu’il est vain d’en avoir. Aucune église, aucune religion ne peut en dire autant.
Nous ne sommes pas très nombreux mais nous existons depuis toujours.
Dès que le premier sorcier, le premier chaman a compris, dans l’obscurité d’une grotte froide et humide, qu’il pouvait utiliser, manipuler les craintes, les angoisses des autres membres de sa horde, aussitôt un autre homme a compris que le chaman n’en savait pas plus que lui mais en regardant les yeux soudain remplis d’espoir de tous ceux qui écoutaient le chaman, ce premier agnostique a compris aussi que ça ne serait pas facile… et que, innombrables seraient les assujettis!

De Démocrite à Darwin, l’agnosticisme, philosophie, manière d’être, manière de vivre, continue inlassablement à plaider pour la raison et la conscience.

24 janvier 2021 Posted by | Anthropologie, Spiritualités, Valeurs | Laisser un commentaire

le chemin de la rose et de la croix

La confrérie qui porte ce nom serait née en Allemagne au XIIIe siècle, lorsqu’une personnalité portant le nom mythique de Christian Rosenkreuz (Rose-Croix) aurait été initiée par les douze représentants de la sagesse humaine des époques antérieures. Christian Rose-Croix serait ainsi l’individualité exprimant la synthèse de ces douze forces, capable de produire la forme de connaissance nouvelle adaptée à notre période. La légende rapporte que, suite à son initiation, Christian Rose-Croix n’a cessé d’enseigner et de guider les rose-croix. Son enseignement a été confié à une confrérie peu nombreuse obéissant à des règles très strictes qui l’isolait du monde extérieur et ce jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. C’est le temps des alchimistes qui travaillaient dans la clandestinité pour se protéger des foudres de l’Inquisition catholique. La personnalité de Christian Rose-Croix est un mystère dans le sens où il serait un « immortel », incarné dans un « même corps » durant des siècles. L’étude de la littérature rosicrucienne lève le voile de ce mystère pour qui se donne la peine de chercher.

Au XVIIe siècle, la publication des « manifestes rose-croix », en Allemagne, sous la plume de Jean Valentin Andreæ et d’autres frères de l’ordre, constitue un phénomène visible de la confrérie dans l’histoire officielle. Adressés aux Princes et aux savants de l’époque, les trois manifestes présentent des informations capitales pour orienter et préparer positivement la société à l’entrée dans l’ère du Verseau. La Révolution française et la révolution industrielle qui ont suivi, sont les conséquences apparemment négatives de l’entrée progressive de l’humanité dans la nouvelle époque. Personne ne peut nier que depuis deux siècles un changement total de civilisation s’opère sous nos yeux, et que cela dépasse le simple fait des découvertes scientifiques « si soudaines » du monde moderne.

Au XIXe siècle, avec l’avènement de l’industrie et la démocratisation du savoir, la confrérie des Rose-Croix travaille à rendre publique une partie de ses connaissances ésotériques, c’est-à-dire réservées auparavant à un cercle restreint d’initiés. En vue de parer à la montée du matérialisme qui est un danger, autant pour l’âme humaine que pour le cosmos tout entier, comme nous le constatons un siècle et demi plus tard, les instructeurs Helena Blavatsky, Rudolf Steiner, Max Heindel et Jan Van Rijckenborgh ont élaboré progressivement, de 1875 à 1968, une science et une vision spirituelle du monde capables d’orienter les hommes de notre temps sur la voie à suivre pour être, au sens noble, humains. Si les écrits et les entreprises de ces quatre instructeurs peuvent paraître parfois en contradiction, c’est parce que la Rose-Croix travaille dans tous les domaines de l’existence et à tous les degrés d’évolution de l’humanité. Les quatre ne s’adressent pas aux mêmes personnes au même moment.

Il existe des sociétés qui usurpent le nom de « Rose-Croix », et qui proposent un développement volontaire des potentialités psychiques de l’homme. C’est la voie de l’occultisme naturel que l’on nomme aussi luciférien car il renforce la personnalité, l’ego comme on dit. Or, développer les pouvoirs psychiques à partir de sa volonté égocentrique est radicalement « antichrétien », c’est donner à César ce qui revient à Dieu. Cela fait de vous une personnalité remarquable, puissante dans ce monde, mais vous éloigne toujours plus du Royaume qui n’est justement pas « de ce monde ». Les restes dégénérés de la franc-maçonnerie spéculative – devenue rationaliste et matérialiste – qui œuvrent depuis la Révolution française à façonner la société pour former l’Ordre Mondial, sont à classer dans cette frange de l’occultisme luciférien.

À l’inverse, la Rose-Croix authentique est une voie chrétienne de retour au royaume originel par la reddition du moi, l’effacement de l’ego. Ce processus est basé sur la conscience que la personnalité n’est qu’une « construction » temporelle, et qu’ainsi en l’homme vivent deux êtres : la personnalité mortelle, et l’Autre, l’Esprit immortel qui attend sa délivrance. Celle-ci n’advient que lorsque l’âme, la force mystérieuse qui anime notre personnalité, suite aux expériences de l’existence, désire retrouver la patrie éternelle et le peuple originel de l’humanité. L’âme se tourne alors de nouveau vers l’Esprit pour entrer dans ce que l’on appelle les Noces alchimiques, la véritable histoire d’Amour qui nous attend. L’ego ne gagne pas de pouvoir mais, au contraire, se simplifie pour redevenir le serviteur, conscient de n’être qu’un porteur provisoire de l’âme et de l’Esprit. Il n’y a donc pas de développement des pouvoirs psychiques naturels mais un allègement, une libération de la camisole de l’égocentrisme par l’éveil de l’âme, un départ de la zone mortelle vers la zone éternelle de l’Univers. La parole du Christ « Mon royaume n’est pas de ce monde. » exprime ainsi parfaitement cette démarche qui exige la connaissance de la nature, du cosmos, de soi-même et le service concret à l’humanité.

La connaissance de ces deux dynamiques, l’occultisme naturel ou luciférien et la voie chrétienne du retour, est une clef importante pour qui cherche sincèrement à entrer en contact avec la vérité et la fraternité mythique des Rose-Croix.

merci à Les brigandes

2 novembre 2020 Posted by | Spiritualités | Laisser un commentaire

La fatiha, prière d’exclusion

La Fatiha,
prière répétée cinq fois par jour par les musulmans du monde entier se révèle un élément d’endoctrinement particulièrement pernicieux : elle comporte des messages de haine et de discrimination à l’encontre de membres d’autres communautés religieuses, sert de vecteur de prosélytisme et soutient des projets de conquête territoriale : toutes choses qui compromettent la paix religieuse, l’ordre public et la protection des droits et libertés.
Le texte clair de la prière musulmane de base, consolidé par plus de mille ans d’exégèse, constitue bel et bien une discrimination de groupes de gens fondée sur leur appartenance religieuse.
Quant à la prétention à savoir ce qui se passe dans l’esprit des musulmans lorsqu’ils prient, c’est de l’argumentation de jardin d’enfants. D’abord, c’est impossible – personne ne lit ainsi les pensées d’autrui, sans parler de populations entières. Et ensuite, il suffit qu’une minorité informée et active comprenne le sens évident de ces versets pour que l’incitation en question fasse son effet dans la réalité. Le sort des populations juives et chrétiennes dans les pays à majorité musulmane ces dernières décennies (et auparavant) donne plutôt à penser que le sens discriminatoire de la prière musulmane est très largement compris.
Saida Keller-Messahli, présidente d’un Forum pour un islam progressiste, argumente de la même manière: «Il ne viendrait jamais à l’idée du musulman moyen, parfaitement intégré dans la société, qu’il pourrait discriminer les juifs et les chrétiens avec sa prière. Il suit simplement le texte sans y réfléchir.» Eh bien réfléchissons donc pour lui: s’il répète une chose, quelle qu’elle soit, plus de 6000 fois par an, le risque est tout de même très grand qu’il finisse par comprendre ce qu’il dit. Et si, alors, il ne cesse pas, il se met sciemment hors la loi. Il nous appartient donc de diffuser le plus largement possible le sens évident et consensuel de cette prière. Interdire explicitement cet appel à la haine, sans doute le plus formidable de notre temps, n’est ensuite qu’une formalité.
Si les musulmans sont vraiment si bien intégrés, il ne leur viendra plus à l’idée de réciter une telle prière quand on leur en aura montré la signification officielle et constante depuis l’époque de Mahomet. Non?
C’est simplement absurde. Si l’on veut prévenir le radicalisme ou le jihadisme, il faut intervenir loin en amont de ce qui fait l’actualité, à la racine des choses : là où se forgent les convictions fondamentales qui vont permettre d’organiser des prières de rue, des filières de radicalisation et des projets jihadistes. Et la prière musulmane de base, qui constitue une énorme malédiction (= vouer des milliards de gens à l’enfer éternel), est dès lors une cible toute désignée.
En fait, peut-il seulement exister de bons arguments pour permettre à l’un des principaux groupes mondiaux de population (les musulmans) de continuer à maudire quotidiennement les juifs et les chrétiens ou, selon une exégèse très répandue aussi, le reste de l’humanité?

30 octobre 2020 Posted by | Religion | Laisser un commentaire

« trop tard, mon siège est fait »

Rien n’est plus difficile que de faire admettre à une personne ou à un groupe que les principes fondamentaux sur lesquels ils ont bâti leur existence ou fondé leur conception du monde sont faux ou désormais inadaptés.

De son côté, dans son livre « Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie », le géographe et biologiste Jared Diamond a montré qu’à travers l’histoire, les sociétés qui survivent sont celles qui, en période de grande crise, sont capables de remettre radicalement en cause leur système de valeurs pour assurer leur survie.

Aujourd’hui, confrontées à une crise sans précédent de leur modèle, les sociétés occidentales jouent leur survie sur leur propre capacité à changer totalement de paradigme.
Les sociétés occidentales ont cru pendant deux siècles à la croissance et à son corollaire philosophique, le progrès. Elles doivent redécouvrir que la croissance n’était pas la règle mais l’exception, que le “progrès” n’est qu’une illusion de la modernité et que le temps n’est pas linéaire mais circulaire.
Elles ont cru que le seul horizon était celui de leurs imaginations et de leurs désirs ; elles doivent redécouvrir la contrainte et la limite.
Elles ont cru que l’homme était la mesure de toute chose et que tout n’était que « construction sociale » ; elles doivent redécouvrir que l’homme n’est qu’un élément du cosmos soumis aux mêmes lois que le reste de la Nature.
Elles ont cru que tout dépendait de l’économie; elles doivent redécouvrir que tout procède en réalité du religieux, du politique et du sacré.

Sur le plan politique, les sociétés occidentales ont cru qu’il était possible de mettre fin à la guerre ; elles doivent redécouvrir l’irréductible permanence de la violence et du conflit.
Elles ont cru qu’il était possible de résoudre tous les problèmes par le dialogue, le droit et le commerce ; elles doivent redécouvrir la guerre, la force et la puissance.
Surtout, elles ont cru aux Droits de l’Homme, à l’état de droit et aux valeurs universelles ; elles doivent redécouvrir qu’à part les lois de la nature, rien n’est universel et que ce qui est légal n’est pas forcément ce qui est légitime. Elles doivent aussi comprendre que bien que déchristianisées en surface, nos sociétés restent marquées en profondeur par la pensée chrétienne et que le particularisme culturel européen, universel et laïc, qui en est issu n’est en réalité que l’expression d’une anthropologie et d’un système de valeurs bien spécifiques. En chinois, il n’existe même pas de mot pour désigner les Droits de l’Homme, pas plus qu’il n’en existe en terre d’islam pour la laïcité.

S’il veut survivre, l’Occident doit surmonter son incommensurable orgueil et rompre avec l’universalisme, ce qui signifie clore le chapitre ouvert avec le rationalisme du XVIIIème siècle, la Révolution Française et les Droits de l’Homme. La tâche est d’autant plus ardue, en premier lieu pour la France, puisqu’il s’agit de renoncer à des idées qui ont fait la gloire de la civilisation européenne et lui ont permis d’exercer sa suprématie sur le reste du monde pendant plusieurs siècles. Cette opération de chirurgie spirituelle et culturelle à haut risque se trouve d’autant plus délicate à réaliser que l’Occident, empoisonné depuis plusieurs décennies par des valeurs périmées, se trouve déjà considérablement affaibli et diminué. Là où il faudrait un peuple jeune, vigoureux et plein d’audace, similaire à celui qui fit la Révolution Française, il n’y a plus que des hommes vieux, apeurés et doutant d’eux-mêmes ainsi que de leurs forces.

« Nous autres, civilisations, nous savons désormais que nous sommes mortelles » écrivait Paul Valéry au sortir de la première guerre mondiale. Même si la mort est une fatalité, son échéance peut être repoussée par ceux qui ont encore la volonté de vivre. Pris au piège, de nombreux animaux n’hésitent pas à s’amputer d’un membre pour s’échapper et survivre. Si l’Occident veut faire de même, mais le désire-t-il réellement, il doit être capable de s’amputer spirituellement en renonçant à ses si chères valeurs, ainsi qu’à sa prétention délirante à l’universalité.

Dans son dernier livre, le philosophe René Girard écrivait : « Nous devons entrer dans une pensée du temps où la bataille de Poitiers et les croisades seront plus proches de nous que la Révolution française et l’industrialisation du Second Empire. ».

Tout est dit.
Stanislas BERTON – TVL

27 avril 2020 Posted by | Politis | 2 commentaires

Comme les romains…

« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre » ou encore l’Histoire se répète toujours deux fois, « la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ». Les citations déplorant l’incapacité des Hommes à tirer les leçons de l’Histoire sont pléthore. La décadence et la disparition de l’Empire romain ont fait l’objet de tant de livres et d’analyses qu’on en a oublié l’essentiel.
Rome avait de nombreux ennemis, parmi lesquels Carthage est sans doute le plus célèbre. Mais c’est la politique migratoire incontrôlée, l’échec de la politique d’assimilation des étrangers, couplée à une « concaténation de causes multiples », écrivait Paul Veyne1, qui ont causé sa perte.
La France et l’Europe, héritières de l’Empire romain, commettent les mêmes erreurs, à un rythme qui pourrait causer leur chute bien plus rapidement.


Carthago Delenda. Il faut détruire Carthage

Carthago Delenda. Deux mots qui rugissent depuis le tréfonds du temps la volonté d’un peuple à survivre, son entêtement à vaincre un ennemi qui menace son existence.

Deux mots qui nous rappellent également que même si Carthage fut détruite, Rome n’a pu échapper au même destin.

Carthage, l’ennemi de l’extérieur, cristallisait les craintes et les ambitions de Rome. Mais son véritable adversaire, celui qu’elle ne voyait pas ou ne voulait pas voir, évoluait sous de multiples formes à l’intérieur même de la société romaine : déclin de la puissance militaire et économique, décadence des mœurs, influence croissante de l’immigration barbare à l’intérieur et aux marches de l’Empire. Considérée pourtant comme «une immigration salutaire», comme l’affirmait en 2008 la directrice générale du Palazzo Grassi qui avait organisé à Venise une exposition sur Rome et les Barbares, cette invasion progressive, accompagnée par le pouvoir, a précipité la chute de l’Empire romain. Le deuxième sac de Rome, en 410, a été facilité par des années de délitement sociétal et identitaire sous le poids d’une immigration barbare incontrôlée, devenue incontrôlable.

« Une ruée d’immigrants venue de pays sous-développés »

Les invasions barbares ont achevé de détruire l’Empire romain, puissant et millénaire. Mais ces incursions ne sont pas des attaques perpétuelles et destructrices, ni même des campagnes systématiques de conquête. Il s’agissait plutôt d’une sorte de « ruée d’immigrants venus des pays sous-développés du Nord vers les riches terres méditerranéennes », affirme l’historien irlandais Peter Brown, spécialiste de l’histoire romaine et de l’Antiquité tardive.

Cette « ruée d’immigrants venue de pays sous-développés » n’avait pas le projet de détruire l’Empire romain. Ils voulaient simplement profiter et s’emparer des richesses produites par cette civilisation, « faute d’avoir été capables d’adopter les disciplines qui en avaient permis la production, et ils en provoquèrent, par leur irruption violente, la dislocation ».

Ces influences réciproques n’ont en rien désarmé la violence de la confrontation. Car le point décisif est que Rome avait montré sa faiblesse en admettant sur son territoire des peuples qu’elle n’avait pas été capable de soumettre et qu’elle avait régularisé leur présence sans les avoir vaincus sur le terrain.

– Michel De Jaeghere, historien, Auteur de Les derniers jours : La fin de l’empire romain d’Occident

Nous y sommes

Un esprit contradicteur pourrait être tenté de répliquer que les enjeux que doit relever une civilisation sont de multiples ordres : économique, culturel, financier, écologique, scientifique, agricole, etc. Il aurait raison. Mais tous ces enjeux doivent être considérés comme secondaires si le socle même d’une civilisation, c’est-à-dire son identité, est menacé de péril. Agir sur ces champs est vain si la civilisation est menacée, si son organisation, sa structure et son devenir risquent la disparition.

La France millénaire, l’Europe, l’Occident, subissent depuis plusieurs décennies les incursions permanentes d’immigrants majoritairement africains mus par l’espoir d’une vie meilleure que celle offerte dans leur pays d’origine. La richesse de l’Occident, son confort de vie et son inaptitude à protéger ses frontières sont autant de motifs d’y pénétrer pour le quidam allogène désirant rejoindre l’Occident « riche et privilégié » à peu de frais.

Incapable de contrôler l’immigration et de faire respecter son intégrité territoriale, la France et au-delà, l’Europe, envoient un signal de faiblesse potentiellement fatal à long terme.

La France ne peut pas assimiler des millions d’individus qui ne voient en elle qu’un pays étranger où l’on peut vivre comme chez soi

Le problème de l’immigration, c’est d’abord et surtout le nombre. Qui se plaindrait d’une France culturellement enrichie d’un folklore venu d’ailleurs, dont les représentants seraient tellement peu nombreux qu’il faille aller gaiement à la rencontre de cette diversité plutôt qu’elle ne s’impose d’elle-même dans l’espace public, massivement, agressivement, partout et tout le temps ?

La nation française avait la capacité d’absorber une partie limitée d’immigration extra-occidentale, désireuse de se fondre dans le creuset national au prix d’une reconstruction identitaire, gage d’une assimilation rendue possible. Mais la France ne peut pas assimiler des millions d’individus qui ne voient en elle qu’un pays étranger où l’on peut vivre comme chez soi.

L’importance des flux migratoires composés d’individus extra-européens aux mœurs radicalement étrangères aux nôtres et aux motivations principalement économiques a provoqué la formation de diasporas dans les grandes villes et leur banlieue dès les années 1960. Depuis, ces flux se répandent dans les villes moyennes et dans les villages de France et d’Europe. Le communautarisme « ethnique », qui impacte la géographie du territoire, est la réaction spontanée de cette assimilation non-désirée à une nation qui ne représente, pour nombre de Français d’opportunité, rien d’autre qu’un confort matériel, qu’une terre de résidence ne méritant ni reconnaissance ni respect.

Communautarisme, cohabitation forcée et islamisation

Dans ces conditions, les Français de souche, à qui la doxa politico-médiatique refuse ce qualificatif correspondant pourtant à une réalité historique et génétique, sont contraints de cohabiter avec des individus reproduisant le mode de vie d’un pays qu’ils ont quitté, imposant à l’autochtone de se soumettre à ses contraintes et usages culturo-religieux, sous peine d’être marqués du sceau de l’intolérance et du racisme, synonyme de bannissement social, dans son propre pays.

Au communautarisme ethnique, qui annihile les chances d’assimilation des immigrés et enfants d’immigrés dans notre pays, s’ajoute le problème de l’Islam, système politico-religieux dont la finalité ultime est de dominer le monde, qu’il divise en deux parties : le Dar al-Islam ou « domaine de la soumission à Dieu » et Dar al-Harb, le « domaine de la guerre ». Tant que son islamisation ne sera pas parfaite, la France appartient au Dar al-Harb.

Les statistiques ethniques et religieuses n’existent pas en France. Mais les évaluations, notamment fondées sur des marqueurs identitaires tels que l’attribution de prénom arabo-musulmans, permettent d’évaluer l’explosion du nombre de naissance liées à l’immigration musulmane en quelques décennies. Ainsi, l’analyse de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances en France révèle qu’un enfant sur cinq, né en 2017, portait un prénom musulman, soit 20 % des naissances en France. Ce taux était de 6,5% en 1997.

Il est impossible de connaître le nombre exact de musulmans vivant en France. Ce qui est néanmoins possible de dire, c’est que la caste politico-médiatique nous impose la fourchette dogmatique et constante de 4 à 6 millions de musulmans depuis les années 1990, ce qui apparaît comme étant démographiquement, sociologiquement et mathématiquement impossible.

Islamisation de la France irréversible d’ici 2050

Le 11 septembre 2018, Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), déclarait sur Radio France Maghreb 2 « Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. ». Quelques semaines plus tôt, le 22 juin 2018, Nikoletta Incze, chercheuse au Center for Study of Political Islam, annonçait à la télévision publique hongroise, en s’appuyant sur une étude de Harvard, le seuil au-delà duquel l’islamisation d’un pays devenait irréversible :« l’islamisation d’un pays est irréversible si la population musulmane atteint 16% ».

Selon une étude du très sérieux institut de recherche américain Pew, reconnu pour ses recherches en matière de démographie religieuse, la France est le pays européen qui compte le plus de musulmans. La proportion variera, selon les hypothèses, de 12,7 % à 18 % de la population nationale en 2050. L’islamisation de la France serait donc, d’après ces chiffres, irréversible en d’ici 30 ans.

Le problème central pour l’Occident n’est pas le fondamentalisme islamique. C’est l’islam, civilisation différente dont les représentants sont convaincus de la supériorité de leur culture et obsédés par l’infériorité de leur puissance.

  • Samuel Huntington in Le choc des civilisations (the clash of civilisations) (1996),  édition odile jacob, 2007, p. 239 –

Inutile d’attendre 2050 pour constater l’islamisation déjà bien engagée de notre pays. Les vagues d’immigration successives que subissent la France et les Français depuis les années 1960 bouleversent la physionomie de nos rues, de nos étals, portent atteinte à nos coutumes, nos traditions, nos libertés individuelles. Par souci d’apaisement et d’égalitarisme avec nos nouveaux voisins de l’intérieur, la classe politique se plie progressivement à cette revendication incongrue qui consiste à vouloir vivre en France comme on vit en Afrique centrale ou au Maghreb, ne manquant pas de culpabiliser, voire de punir, quiconque verra cette inflexion culturelle et cultuelle d’un œil critique.

Le dénominateur commun des communautarismes est le rejet de toute forme d’assimilation culturelle

Dans le paysage politico-médiatique, la mièvrerie égalitariste supplante le bon sens et l’instinct de survie, légitimement égoïste, de notre civilisation menacée de l’intérieur par une immigration hétérogène mais qui trouve néanmoins, dans l’opposition au concept d’assimilation, un motif pour faire converger leur intérêts respectifs en faisant survivre leur culture originelle dans leur pays d’accueil, parfois même après trois générations de résidence en France.  Le dénominateur commun des communautarismes est le rejet de toute forme d’assimilation culturelle.

Une partie des autochtones encourage par ailleurs ces nouveaux arrivants à refuser leur assimilation, à revendiquer leur droit d’imposer leur culture d’origine dans le pays d’accueil, celui-ci devant mettre la sienne en retrait au nom d’un principe maintes fois détourné et dévoyé : les Droits de l’Homme.

Le sursaut ou le soubresaut

Rome périt de n’avoir su imposer ses lois et ses dogmes à une population étrangère, de plus en plus nombreuse, qu’elle accueillait en son sein. Le même destin funeste nous guette, nous Français, nous Européens, nous Occidentaux.

Davantage, il guette nos enfants, ceux qui ne s’inscriront pas idéologiquement dans un système-monde ou le concept de nation, de lien à la terre, aux anciens, au passé est la racine de tout avenir. Ceux pour qui le mos majorum est le socle d’une vie sur terre, notre terre. Ceux pour qui la vie ne se résumera pas à jouer aux apprentis sorciers de la finance, déracinés, vagabondant d’aéroports en salles de marché dans un village global ou toutes les villes se ressemblent : cosmopolites, menaçant les identités et les cultures forgées par des millénaires d’histoire.

A l’échelle du monde, la diversité des peuples est une richesse. A celle d’un pays, la Diversité est un poison qui détruit l’identité de son hôte.

Notre France se délite. Elle se dissout lentement dans un magma multi-culturel, soumise aux exigences de communautarismes religieux, ethniques, sexuels auxquels elle accède néanmoins pour démontrer au monde sa vertu et sa tolérance qui la caractérisent depuis 1789.

Nous avons un choix individuel et collectif à faire. Le sursaut ou le soubresaut.
Le sursaut implique lucidité, courage et sacrifice. Le soubresaut sera nourri de notre léthargie, de nos inconséquence, lâcheté et aveuglement collectifs face à l’insidieux processus de soumission de notre société à l’immigration de masse, au système politico-religieux qu’est l’islam, face à la montée des communautarismes et au Grand Renoncement collectif devant ces menaces.
Le sursaut, qui précède la renaissance, ou le soubresaut qui précède la mort.

Agir ou laisser faire.
Survire ou mourir.

Grégory Roose
01/07/2019

2 juillet 2019 Posted by | Politis | , | Laisser un commentaire

Les tabous à la racine de l’arriération

Ainsi, si la culture européenne a pu dominer la planète depuis deux siècles, on peut en trouver les causes les plus probantes dans les aléas de l’évolution tectonique, qui a engendré une plaque eurasiatique sur laquelle de très nombreuses cultures ont pu trouver des conditions comparables et ainsi évoluer plus rapidement. En effet, des pointes ouest de l’Europe à la Chine, les gens ont pu vivre à des latitudes équivalentes et ainsi cultiver des plantes similaires, utiliser des animaux similaires, développer des technologies similaires et, lors de leurs échanges, comparer des expériences similaires et ainsi innover plus rapidement en préférant, tout naturellement, les expériences positives aux échecs. Une chance que n’ont pas eu les cultures implantées sur les continents «en hauteur»: les expériences de vie glanées au Nord de l’Amérique n’étaient plus d’aucune utilité quelques centaines de kilomètres plus au sud et les échanges n’ont ainsi pas suffisamment favorisé ce qu’on appelle le progrès. Un constat confirmé, de plus en plus, par la recherche en neurosciences, montrant que les gènes conservent et perpétuent les outils et les fonctions nécessaires à la mise en œuvre de certaines activités cérébrales favorisant la réflexion utile.

Mais les gènes peuvent sans doute aussi conserver des schémas de fonctionnement artificiels, imposés par une culture autoritaire, par exemple les tabous. Les tabous font partie des systèmes de protection archaïques des cultures. Certains peuvent certes être considérés comme naturels (sphère privée, sexe, crainte d’évoquer certains dangers réels ou supposés), mais d’autres sont réputés «religieux», c’est-à-dire imposés par des dogmes ou des ensembles de croyances que les adeptes sont censés considérer comme vitaux et entretenir avec assiduité. Il me semble probable que des tabous de ce dernier type qui ont été très largement dominants dans une vaste culture vont laisser une trace génétique parmi les membres de cette culture, du moins au niveau de l’acceptation de la nécessité du tabou en général, du refus d’examiner des concepts, de creuser des sujets, d’entreprendre des recherches. Il est très peu probable que les sujets des tabous soient transmis par les gènes, mais la propension à accepter le tabou, la facilité à tolérer qu’on mette des barrières à la connaissance, par crainte de «libérer des démons», me semble pouvoir être générée par un patrimoine génétique.

Or les tabous sont de lourds obstacles au progrès et nombre de cultures ont décrété la peine de mort pour les protéger. Si le monde actuel, pour continuer d’évoluer, de s’améliorer, n’a plus besoin de latitudes partagées, grâce aux moyens de communication modernes, les tabous l’empêchent encore de trouver sa vitesse de croisière. Ainsi, l’explication donnée plus haut de la différence de potentiel entre les civilisations issues de ce grand partage latitudinal et les autres a dû et doit encore souvent faire face à un front rigide de gens ostensiblement progressifs mais qui mettent un tabou à ce type de recherches pour éviter de titiller le spectre du racisme.

Et que penser de l’atavisme en la matière engendré par les pratiques de base de la religion musulmane? Un musulman standard, appliquant les deux premiers piliers de sa religion (chahada, salat) va répéter plusieurs centaines de milliers de fois en une vie que le seul dieu est Allah, c’est-à-dire le sien, que Mahomet est le messager de ce dieu, et que tous les autres gens sont rejetés par ce dieu, pour l’éternité. Toute remise en question de ces dogmes présente ainsi une difficulté proportionnelle à la pratique de cette religion. La conséquence en est un rejet plus ou moins instinctif d’innombrables connaissances ou réflexions, dès qu’elles semblent toucher à ces piliers. Et plus de mille ans de cet exercice a sans doute dû favoriser cette attitude de refus de l’altérité, de la diversité de pensée. D’où les faibles et fragiles progrès du développement humain, qui fait très largement appel à l’ouverture d’esprit, dans les régions concernées, même lorsque les gens n’y pratiquent que peu. Au cours des siècles, la culture islamique a cimenté le sens du tabou, notamment, dans les gènes.

Cependant, vu la rapidité de l’évolution actuelle, stimulée par les transports et les communications, et l’allongement spectaculaire de la durée de vie, même dans les régions les moins favorisées, on peut probablement espérer vaincre le tabou en l’espace d’une génération.
À condition de cesser de l’alimenter.

21 Mai 2019 Posted by | Anthropologie | , | Laisser un commentaire

Le voilement n’est pas le fait d’être musulmane, c’est le fait d’être une femme.

Le voile n’est pas un « vêtement religieux » comme un autre : c’est un marqueur d’infériorité.
Il fait partie des attributs vestimentaires inventés par l’Homme pour stigmatiser et marquer l’infériorité d’un groupe humain, les femmes, tout en prétendant être un outil de « protection » et de valorisation pour ce même groupe.
Cette particularité, par rapport aux autres attributs vestimentaires marquant d’autres catégories de groupes humains, n’est pas la seule. C’est l’attribut le plus ancien puisqu’il date de l’antiquité. Il est protégé plus que les autres grâce au vernis religieux et « culturel » posé par les intégristes qui tentent d’empêcher toute remise en question au nom du respect des religions et des cultures. Toute dénonciation est alors accusée d’atteinte au sacré, de non respect de l’islam, de racisme (?), bref « d’islamophobie ».

Le racisme et les stéréotypes basés sur le sexe (sexisme, machisme, misogynie, patriarcat) sont plus acceptables que les autres, qu’on soit croyant ou non. Le voile parait ainsi moins choquant que d’autres marquages discriminants. C’est bien la dénonciation de ce racisme sexuel à travers son marquage vestimentaire qui est accusée de racisme par les intégristes musulmans… Cela est inclus dans ce que j’appelle leur rhétorique d’inversion. Enfin et surtout, contrairement à d’autres critères discriminants, cette infériorisation basée sur le sexe est intégrée par nombre des personnes concernées qui en deviennent elles-mêmes les promoteurs par la défense du port de leur voile. Comment est-ce possible ?
Nous devons toujours nous demander d’où vient le voile « islamique » et quel a été le processus de la femme concernée qui l’a amenée un jour à se voiler. Si l’évidence voulait que cela soit purement spirituel, nous n’aurions pas à nous poser toutes ces questions et le sujet du voile serait d’ailleurs moins sensible. Si cela était uniquement spirituel, elle pourrait enlever son voile pour des occasions spéciales. Dieu ne l’enverra pas brûler en enfer parce qu’elle l’aura ôté pour les quelques minutes de l’occasion.
Si cela était uniquement spirituel, les hommes aussi se voileraient.
Si le débat autour du voile est toujours aussi tendu, c’est pour deux raisons : les intégristes souhaitent imposer le retour du religieux dans toutes les strates de la société. Ce que nous pensions relever d’une histoire passée avec le catholicisme, revient de façon assez violente aujourd’hui à travers l’interprétation extrémiste et la politisation de l’islam. De plus, le voile n’est pas une simple expression religieuse.

La raison du voilement n’est pas le fait d’être musulmane. C’est le fait d’être une femme.
Au-delà de son aspect politique, le voile est un marqueur sexiste spécifiant l’infériorité de la femme qui n’est rien d’autre qu’un objet, un corps honteux dont la tête, les cheveux, le cou et chaque centimètre carré de peau doivent être cachés, pour ne pas susciter l’excitation sexuelle de ces barbares, ces animaux incapables de contrôler leur libido à la vue de la moindre mèche de cheveux, que sont les hommes. C’est la seule raison d’être du voile. Il a été prescrit pour ça et il n’y en a pas d’autres.
Le sexe est très important pour les islamistes. Ils sont obsédés par leur libido. La place et le statut de la femme sont donc fondamentaux pour eux, afin que les hommes soient protégés de toute « tentation », les femmes étant coupables par essence de tout débordement sexuel masculin. Le voile est l’outil principal, le symbole le plus fort, de ce désir de cacher cet objet prédisposé à toutes les perversions qu’est le corps féminin.
Le voile n’est en rien spirituel. Il est uniquement sexiste et l’islam lui sert de prétexte. Les islamistes demandent ainsi à la société de s’assoir sur son histoire et ses acquis en matière d’égalité des sexes au nom du respect de leur radicalité et de leur obsession sexuelle.

Voilà les raisons de la crispation.
Nous sommes loin de l’islam des Lumières et des musulmans progressistes qui considèrent le voile comme une aberration.
Car il faut le rappeler, rien dans le coran ne demande aux musulmanes de cacher leurs cheveux, leur cou ou autre. La seule partie du corps mentionnée est la poitrine, puis le coran parle des atours (ou parures) (coran, sourate 24 verset 31). Terme suffisamment vague qui sert aux intégristes pour justifier le voilement (des cheveux à tout le corps, selon le zèle). De plus, ce voile vaguement évoqué dans le coran n’a jamais été un objectif en soi. L’objectif est de protéger les femmes de l’offense (coran, sourate 33 verset 59). Le voile n’en était que le moyen à une époque (le Moyen-Âge), un lieu et une culture tribale particulière qui n’ont plus rien à voir avec aujourd’hui. Le voile était une forme de discrétion pour distinguer les femmes honorables des autres.

Aujourd’hui, le voile n’est plus un moyen de discrétion. Bien au contraire, il est devenu un moyen d’exhibition.
Lorsqu’une femme est voilée, on ne voit qu’elle. Le voile servait à invisibiliser les femmes. Il sert aujourd’hui à se visibiliser pour se distinguer du reste de la population par l’affirmation de sa radicalité religieuse. Cette exhibition a des conséquences inverses au but initialement recherché. Les femmes voilées, suscitant le mystère et faisant travailler l’imagination, sont devenues des fantasmes sexuels ambulants pour bon nombre d’hommes. Les films et scènes pornographiques sur internet mettant en scène des femmes voilées (films amateurs ou actrices) sont de plus en plus nombreux. Cela n’a donc plus rien à voir avec l’islam des origines que ces musulmanes et leurs défenseurs prétendent incarner. Quant à l’honorabilité, si on en croit leur désir de coller à l’islam originel, cela signifie donc que les femmes non voilées ne sont pas honorables…
Enfin, l’objectif originel étant de protéger les femmes de l’offense, qu’est ce qui protège les femmes aujourd’hui ? Le savoir, l’école laïque, les lois de la République, l’émancipation, l’emploi, l’indépendance, mais certainement pas le voile.

extrait de https://naembestandji.blogspot.com/2017/05/le-sacrifice-dune-finale-pour-des.html


18 janvier 2019 Posted by | Religion | | Laisser un commentaire

Le principe de précaution

A  l’heure où de nombreux responsables politiques s’interrogent sur la réponse démocratique à donner au terrorisme, il apparaît de plus en plus manifeste qu’un piège rhétorique s’est formé autour de l’islam. Il est peut-être possible de sortir du débat théologique en s’appuyant plus simplement sur la notion de risque.

Cette religion est-elle oui ou non la source d’inspiration du djihad ou s’agit-il d’une déviance ? D’un côté, il ne fait aucun doute que les références canoniques sont bien réelles et d’un autre l’immense majorité des musulmans n’a aucune envie d’en découdre avec les non musulmans. Compte tenu du nombre très important et croissant de conflits, insurrections et autres actes de déstabilisation se réclamant du djihad à l’échelle planétaire, on ne peut plus nier que cette doctrine véhicule un certain potentiel d’effets secondaires indésirables, même s’ils sont condamnés par la majorité des musulmans.

«… Si celui qui diffuse un message appelant à la destruction de notre démocratie sait qu’il peut être tenu pour responsable personnellement, alors un effet inhibiteur peut fonctionner très en amont. »Bref, si vraiment l’adhésion active aux lois islamiques prédispose au djihad, même si ce n’est que pour une minorité de croyants, alors la démocratie doit fixer des limites. Elle en a les moyens.

Un précédent : l’environnement


Juridiquement, la démocratie sait déjà fort bien gérer la notion de risque, même lorsqu’on ne sait pas exactement quand, où et dans quelles proportions, il va se réaliser. Ce qui est le propre de l’acte terroriste ou simplement subversif. Elle a pour cela inventé le « principe de précaution ».

Ce principe, né du constat des pluies acides dans les années soixante-dix, est déjà largement appliqué en droit de l’environnement et de la santé publique. La déclaration fondatrice de Wingspread (Wisconsin, USA) de 1998, lui donne les contours suivants : « Quand une activité présente une menace pour la santé de l’homme ou de l’environnement, des mesures de précaution doivent être prises, et ce, même si certaines relations de cause à effet ne sont pas clairement établies scientifiquement. »

Le principe de précaution est aujourd’hui parfaitement intégré dans le paysage législatif d’un grand nombre de démocraties, dont la Suisse.  La loi pose ainsi le principe constitutionnel « risqueur-payeur », selon lequel celui qui crée le risque doit personnellement en assumer les conséquences.

Dès lors que le principe de précaution est constitutionnalisé pour la gestion des risques environnementaux et de santé publique, a fortiori peut-il l’être, pensons-nous, pour les risques de sécurité intérieure. Notre propos est donc d’en faire un modèle afin de contribuer à la réduction du risque terroriste ou subversif, en s’appuyant sur le caractère dissuasif qu’il contient. En effet, si celui qui diffuse un message appelant, certes par endroits mais néanmoins noir sur blanc, à la destruction de notre démocratie et des individus islamo-récalcitrants qui la composent, sait qu’il peut être tenu pour responsable personnellement, au titre du principe de précaution, alors un effet inhibiteur peut fonctionner très en amont.

Notre propos n’est évidemment pas de considérer tous les imams comme des inspirateurs mécaniques du terrorisme mais exactement au contraire, comme des citoyens à part entière, membres de cette société démocratique et donc coresponsables de sa pérennité. Il s’agit de leur offrir la possibilité de se démarquer publiquement des fauteurs de trouble. En effet, à ceux qui ne voudraient garder de leur texte fondateur que l’autorité des incitations à la paix, le temps n’est-il pas venu de leur offrir un soutien juridique beaucoup plus appuyé et distinctif ?

Sur la base du principe de précaution, trois options seraient ainsi données aux prédicateurs:

  1. soit ils assument le risque et se portent garants par avance des effets secondaires indésirables de leurs prédications,
  2. soit ils entourent leur activité de suffisamment de mesures de précaution pour qu’un tel risque soit fortement atténué, jusqu’à devenir insignifiant,
  3. soit encore ils promeuvent un antidote réaliste et sérieux ; faute de quoi, ils s’abstiendraient de prêcher des injonctions religieuses à risque.

Bien entendu, celui qui inciterait directement à des infractions anti-démocratiques tomberait sous le coup de textes déjà existants – par exemple, la prohibition de propagande subversive d’origine étrangère , la fondation de groupements à visées subversives  – dont il faudrait sans doute toiletter aujourd’hui le caractère répressif.

Préservation des libertés


Plusieurs scenarii seraient dès lors envisageables.

  1. Premier cas : le prédicateur pourrait continuer à ne pas se soucier du risque d’effets secondaires, voire même les nier totalement, contrairement à certaines estimations officielles. Ce serait alors à lui de prouver qu’il n’est lui-même pour rien dans la réalisation du risque, si celui-ci se réalisait dans son aire d’influence. Ce serait l’application classique du renversement de charge de la preuve, au titre du principe de précaution.
    La transposition du modèle de précaution permettrait même d’imaginer un système d’assurance obligatoire ou de contribution par taxe à un fond d’indemnisation des victimes, qui serait financé par les prédicateurs de cette première catégorie, à un taux proportionnel au risque encouru (principe risqueur-payeur), comme pour les sociétés pétrolières, par exemple. Bien entendu, les prédicateurs responsables seraient ceux situés sur la même chaîne de diffusion que l’agent lui-même, ce qui impliquerait de mettre en place un moyen de traçabilité, à la charge du prédicateur.
  2. Deuxième cas : le prédicateur pourrait reconnaître cette fois l’existence d’un risque, si minime soit-il et s’imposer en conséquence de contribuer à sa réduction, ce qui en soi serait un acte de responsabilité particulièrement courageux.
    Il serait évidemment exonéré de toute contribution à un fond d’indemnisation, à charge pour lui de proposer des mesures préventives efficaces. Par exemple : le rappel systématique fait à son audience, que la mise en pratique de certaines normes religieuses, contenues dans la doctrine, peut constituer une série d’infractions pénales graves. Il opterait ainsi pour une politique d’autocontrôle dont il serait responsable. Il n’aurait plus à prouver qu’il est étranger au risque lorsque ce dernier se réalise. Il serait également exempté de contribution à un fonds d’indemnisation.
  3. Troisième cas : le prédicateur pourrait enfin, non seulement reconnaître le risque mais promouvoir l’incompatibilité absolue des normes religieuses à risque, avec la norme démocratique et admettre finalement leur caducité. Il s’agirait là d’une véritable voie de Réforme, encouragée par le droit, dans laquelle la majorité silencieuse des musulmans modérés pourrait enfin se reconnaître. Le prédicateur serait bien sûr exonéré de toute contribution et en outre pourrait même être subventionné au regard des bénéfices ainsi apportés à la paix publique.

Dans les trois cas, les libertés d’opinion et de religion auront été préservées. En revanche, la société fera une différence notable entre les courants de prédication qui nient leurs responsabilités et ceux qui les assument de façon citoyenne.


source
https://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Forum/For0105-TerrorismePrincipePrecaution-T.html

7 janvier 2019 Posted by | Politis | | Laisser un commentaire

La guerre de l’islam restera sale

« La guerre de l’islam restera sale parce qu’elle a été définie comme une guerre médiévale standard, une fois pour toutes, au nom d’un dieu éternel et tout-puissant, longtemps avant l’avènement des guerres policées actuelles.

La guerre a accompagné le développement humain dès l’apparition de l’Homme, et ses racines étaient déjà présentes dans le monde animal, ou dans les mécanismes de la sélection naturelle. Puis elle a évolué avec l’Homme. À l’époque des chasseurs-cueilleurs et semi-sédentaires, la guerre, à petite échelle, faisait partie de la panoplie de compétences dont tout individu adulte devait avoir une maîtrise minimale. L’arrivée de l’agriculture systématique a permis de nourrir des communautés plus larges et de diviser le travail, donc de professionnaliser diverses activités, dont la guerre. Cette mutation a d’une part aggravé provisoirement les dégâts que les conflits armés pouvait engendrer, mais d’autre part elle a donné naissance à des métiers plus pertinents et porteurs d’avenir.

C’était le début de la civilisation, pour le pire comme pour le meilleur, et le niveau actuel de cette civilisation permet de considérer très généralement la guerre comme un phénomène dont il faut se prémunir et non chercher à profiter. Mais ce constat est très nouveau. Depuis quelque 10.000 ans, depuis les premières grandes civilisations, la guerre a été la norme. La colonisation et l’esclavagisme ont compté parmi les choses les plus naturelles du monde. Puis, la modernité a fini par produire une telle abondance de non-guerriers et de penseurs à la fois innovants et influents que la guerre en est devenue une relique d’un autre temps. Il faut relever ici que l’un des phénomènes qui ont favorisé cette évolution réjouissante est dû à une simple recherche d’efficacité.

Au départ, s’il faut faire la guerre, il va sembler plus facile de faire appel aux membres d’une communauté donnée qui se montrent prédisposés à la faire. On va alors séduire ou forcer à s’enrôler des hommes violents, sans pitié ni remords, habitués à faire couler le sang, à torturer, tuer, rançonner – à vivre, confortablement, de telles activités. En concentrant ces éléments sous son étendard, on peut aisément arracher la souveraineté sur un certain territoire. Mais ces hommes, que la société civile qualifie de criminels, sont difficiles à diriger, à dompter. D’autre part, ce sont généralement des prédateurs de cibles faciles, dont la loyauté peut être achetée – ils obéiront aussi longtemps qu’ils y trouvent leur intérêt, puis déserteront, voire se retourneront contre leurs anciens chefs si cela leur semble plus profitable. Les armées criminelles sont donc très incertaines dans l’adversité. Il s’est ainsi rapidement avéré que des armées formées de gens sinon civils, qui ne font usage de violence que pour et pendant la guerre, sont plus efficaces sur la durée. D’où le développement de forces armées disciplinées, dont les membres sont endoctrinés à respecter des idéaux plus élevés et des codes d’honneur plus contraignants, ce qui a également permis, avec le temps, de leur imposer des comportements moins barbares ou du moins de condamner et punir les pires excès.

Les apologistes musulmans actuels tentent souvent de présenter les guerres de leur prophète comme guidées par les mêmes codes de conduite que les armées modernes. Mais selon la fable fondatrice de l’islam, Mahomet s’est allié à des groupes de criminels notoires pour étoffer ses premières forces armées, son dieu leur a permis de conserver 80% de leurs butins (coran 8.41) et s’est montré très clément devant leurs écarts (anecdote de Nakhla, ici dans Ibn Ishaq: 1, 2, 3). Très vite d’ailleurs, les butins des musulmans ont servi à acheter la collaboration ou la neutralité de troupes non musulmanes. D’autre part, le recours à d’anciennes lois juives a permis de justifier le massacre de prisonniers. Bref, on peut trouver dans les textes fondateurs de l’islam de quoi pardonner aux jihadistes à peu près tout ce qu’on considère aujourd’hui comme des crimes de guerre (certes, pour certains de ces crimes, il faut parfois lire un peu entre les lignes, comme lorsque des lieutenants de Mahomet torturent à mort une vielle femme, leader d’un clan païen, et n’en sont pas réprimandés).

Plus tard, les califes vont mettre en place des armées entières composées d’esclaves endoctrinés à la guerre (sainte) dès l’enfance, mais leur code de conduite restera basé sur la pratique de Mahomet telle qu’elle ressort des récits des razzias des premiers musulmans. Et les musulmans décidés à faire la guerre au nom de Allah, quelle que soit par ailleurs leur réelle religiosité, y reviennent sans cesse depuis lors. C’est même beaucoup plus probable aujourd’hui, alors que ces textes fondateurs sont tous disponibles gratuitement, en ligne, du moins en arabe, et que les musulmans sont plus alphabétisés que jamais dans l’histoire. Bien sûr, il est techniquement possible d’éviter ces écueils, de censurer les discours extrémistes, de répandre artificiellement des versions plus modernes de tout cela, de tenter de déradicaliser les jihadistes, etc. Mais cela représente des efforts titanesques et par ailleurs, plus l’islam grandira, et il grandira d’autant plus qu’on voudra bien le croire capable d’évoluer favorablement, plus le nombre de croyants informés des méthodes du prophète de l’islam progressera lui aussi. Et en attendant, tous les pratiquants maudiront les non-musulmans quotidiennement.


@Alain-Jean MAIRET

6 août 2018 Posted by | Religion | , | Laisser un commentaire

L’Homme dans la cité

Jacques BREL – l’homme dans la cité


Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que l´amour soit son royaume
Et l´espoir son invité
Et qu´il soit pareil aux arbres
Que mon père avait plantés
Fiers et nobles comme soir d´été
Et que les rires d´enfants
Qui lui tintent dans la tête
L´éclaboussent de reflets de fête
Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que son regard soit un psaume
Fait de soleils éclatés
Qu´il ne s´agenouille pas
Devant tout l´or d´un seigneur
Mais parfois pour cueillir une fleur
Et qu´il chasse de la main
A jamais et pour toujours
Les solutions qui seraient sans amour
Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Et qui ne soit pas un baume
Mais une force, une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l´orage
Qu´il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu´il rechasse du temple
L´écrivain sans opinion
Marchand de riens
Marchand d´émotions
Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Avant que les autres hommes
Qui vivent dans la cité
Humiliés, l´espoir meurtri
Et lourds de leur colère froide
Ne dressent au creux des nuits
De nouvelles barricades

2 août 2018 Posted by | Pépiements | | Laisser un commentaire

inanité et synchronicité

Comprendre :

  • qu’il ne sert à rien de vouloir changer l’extérieur de la coupe (l’univers extérieur étant l’ensemble de la création perçues par différents niveaux de conscience)
  • qu’il convient bien de se relier à son univers intérieur à travers notre subconscient, lui-même faisant partie intégrante de l’inconscient collectif. Cet inconscient collectif (subconscient) est en effet la clé de tout car il se loge en premier dans notre être intérieur individuel pour ensuite  se fondre, en perdant progressivement son individualité égotique, dans l’inconscient collectif intriquant toutes choses entre elles. Cette intrication s’effectue au niveau de la conscience absolue, -bien au delà même du niveau christique, bouddhique, atmique, suivant les religions et philosophies devenues à présent totalement obsolètes…-. Cette intrication permet et explique la modification d’événements situés dans d’autres espaces temps (passés et futurs) que le nôtre : ces modifications d’événements étant appelés par nous « SYNCHRONICITÉS ».
Ces synchronicités n’ont d’autre but que de permettre aux différents niveaux de conscience composant les univers visibles et invisibles de pouvoir évoluer (en permettant d’harmoniser les événements, même en éliminant par des guerres, des épidémies, phénomènes climatiques et telluriques…. ce qui fait momentanément du tort au développement de la conscience) vers des niveaux supérieurs de conscience conduisant vers cet infini inaccessible… que nous avons coutume d’appeler DIEU…

Dieu étant dans ce contexte à la foi Créateur et Création.

La Création elle-même est à la fois de nature attractive (amour) et répulsive (peur) et recherche permanente d’équilibre entre ces polarités diamétralement opposées à travers les différents niveaux de conscience la composant, ceux-ci étant forcément eux-mêmes polarisés. DIEU n’est par conséquent PAS UNIQUEMENT AMOUR comme on le prétend toujours erronément mais bien ACCEPTATION totale des polarités le composant ( répulsives et attractives ) pour tendre à les harmoniser entre elles dans l’équilibre-harmonie du TAO….
Équilibre pourtant inaccessible car le TOUT redeviendrait alors le néant duquel pourtant ce TOUT est issu et dont il se différencie par la conscience acquise à travers ses multiples chemins d’évolution….
Le TOUT est donc en effet toujours en évolution permanente à travers l’ensemble de sa création…..
Il n’y a par conséquent pas la création ET Dieu mais la création contenue en DIEU et en chemin (de retour) vers « SA » conscience infinie……
Cette conscience infinie ayant la particularité de se séparer du néant, cela rend donc le but d’un équilibre parfait entre les polarités la composant totalement et définitivement…..inaccessible pour elle !!!! !
L’évolution naturelle de la conscience ne peut donc qu’ amener à conduire la conscience vers des univers de plus en plus harmonieux dans lesquels tout est fait dans l’intérêt du TOUT.
Tout ce qui est fait dans l’intérêt du TOUT conduisant à l’intérêt de chacune des parties le composant on pourrait facilement confondre la nature de la conscience absolue comme étant de l’AMOUR ce qui n’est finalement qu’ ACCEPTATION absolue.
Acceptation en particulier que le soi-disant mal paraisse aussi développé dans les niveaux inférieurs de conscience alors que les partisans de cette polarité ne font que se défendre de leurs peurs car n’ayant pas encore conscience de faire partie d’un TOUT. Cette ignorance les amène alors à ne pas se priver pas de faire aux autres ce que finalement il ne font qu’à eux-mêmes comme pourra l’expérimenter, celui qui ne changera pas son fusil d’épaule, à travers ce qu’on appelle le karma…..
L’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique… (Errare humanum est, perseverare diabolicum)
Comprenez-vous à présent pourquoi il est dit que les premiers seront les derniers et que les derniers seront les premiers…..
Il est évident dans ce contexte que ceux qui se croient puissants, riches et forts sont en fait les plus faibles et en retard d’entre nous. Ne les condamnons surtout pas mais aidons-les à comprendre ce qu’ils doivent faire pour reprendre la bonne direction dans le cours de leur évolution… ce ne sont que des brebis égarées ayant tendance à vouloir se transformer en loup afin d’essayer d’échapper au sacrifice de leur EGO sur l’autel de la conscience en voyage vers l’unicité.

Rappelons-nous :

Jesus-Christ enseignant

  • Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimé.
  • Ne jugez personne car vous serez pesés avec les mêmes poids que ceux que vous avez utilisés pour peser les « autres ».
  • Tel un homme pense en son cœur, tel il est.
  • Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse.
  • Pardonnez à vos ennemis, tendez la joue droite si on vous a frappé la gauche.
  • Priez pour vos ennemis et pardonnez leur car ils ne savent ce qu’ils font…..
Il faut savoir que notre petite flamme de conscience est éternelle; elle ne peut donc que grandir à travers les événements et épreuves que nous nous attirons à travers les interactions que nous choisissons de faire vis-à-vis de l’univers qui se présente à nous…. et dont nous sommes quelque part les cocréateurs…. pas toujours si innocents ni victimes que cela….
Il faut savoir qu’étant de nature holographique, la conscience est unique tout en étant cependant composée d’une infinité de points de conscience de tailles différentes, l’autre » (en conscience) n’étant donc jamais que moi-même (en conscience)… dans un autre espace temps !!!
Une dernière chose : ne confondons pas notre mental (la tête, le cerveau,….) avec notre part de conscience infinie (qui ne demande qu’à grandir). Celle-ci se trouve dans notre cœur et elle s’exprimera toujours en PREMIER via des intuitions inexprimables à travers les mots du langage courant.
N’agissez donc jamais qu’en âme et conscience et n’écoutez jamais les pensées que votre cerveau vous envoie quand celui-ci ne vise que la défense, voire le développement, de vos intérêts particuliers et personnels au détriment des intérêts d’autrui, c’est-à-dire du TOUT et de tout ce qui le compose.
L’humanité est sur le point d’élargir son niveau de conscience pour aller vers une forme de conscience plus collective et moins individuelle grâce à laquelle nous pourrons ressentir de façon intime ce que nos propres actions peuvent provoquer chez l’autre »…. une espèce d’empathie exacerbée interdisant à tout un chacun de causer quelque préjudice que ce soit à l’univers ». L’Univers étant l’autre », le brin d’herbe, le moustique, l’animal, mon voisin, la planète au sens large, etc…..
L’inconscient deviendra en effet de plus en plus conscient car la lumière de la conscience dissipera une bonne partie des ténèbres de l’ignorance et l’âge d’or de l’humanité annoncé pourra enfin commencer ….

selon étude du travail de Jung

13 juillet 2018 Posted by | Gaia, Spiritualités | , | Un commentaire

La force du capitalisme : la frugalité personnelle

« Contrairement à ce que nous ont seriné les philosophes des Lumières ou toute la philosophie allemande, les évangiles sont le livre le plus réaliste jamais écrit sur les impasses anthropologiques de l’humanité et les moyens d’en sortir.

Vous n’avez pas besoin d’être croyant pour voir le lien entre l’évangile et la naissance du capitalisme.
A une société où les fortunes se constituent largement par le pillage, la thésaurisation et les dépenses somptuaires, le Christ explique le bon usage de l’argent: il doit circuler, être redistribué, volontairement, par l’individu, pour fructifier.
L’épargne et l’investissement sont des enfants du christianisme.
Les historiens ont bien identifié la naissance du capitalisme dans les monastères cisterciens ainsi que dans les réseaux bancaires d’Italie du Nord aux Xè-XIè siècles. Ce que Max Weber a identifié pour les patrons calvinistes est en fait antérieur de plusieurs siècles.
La force du capitalisme, c’est la frugalité personnelle de ceux qui épargnent et investissent le capital. Ce n’est pas un hasard que les mêmes villes italiennes, qui inventent la banque d’investissement, soient aussi le berceau de la démocratie urbaine, toujours au Moyen-Age. Le christianisme a aussi bouleversé la réalité du pouvoir.
Jésus savait avant Lord Acton que « Tout pouvoir corrompt. Le pouvoir absolu corrompt absolument ».
Mais le Christ n’est pas libertarien: il suggère de développer une autre pratique du pouvoir: exercer un pouvoir, c’est se mettre au service de la communauté.
Les inventeurs du capitalisme préféraient la démocratie à la monarchie, qu’il s’agît de la démocratie urbaine italienne ou de l’élection des abbés dans les monastères.
Le grand drame du néo-libéralisme, c’est qu’il est largement un néo-paganisme. Le grand travail de réforme de Margaret Thatcher, la fille d’épicier méthodiste, a été largement détourné de son sens par la génération du « jouir sans entraves ».  Ce que Raymond Aron nous dit, c’est que le libéralisme n’est supportable que s’il reste enraciné dans le terreau chrétien ou dans tout autre vision qui donne un sens aux communautés humaines. »

24 juin 2018 Posted by | Anthropologie, Politis | , | Laisser un commentaire